par Titouan | 30 Janvier 2023
Le cinéma est un domaine qui vous intéresse? Ou alors vous êtes simplement curieux d’en savoir plus ? Et bien vous avez raison. Ce domaine passionnant recouvre de nombreux métiers très différents. Ils apportent tous leur pierre à l’édifice de la naissance de l’idée d’un film à la sortie en salle. Voici ci-dessous quelques professions du septième art, indispensable à la sortie d’une œuvre audiovisuelle.
Le réalisateur coordonne tous les professionnels de l’audiovisuel qui travaillent sur un film ou court-métrage. Il se doit d’être polyvalent afin de gérer le tournage, la pré-production et la post-production.
Durant la production d’un tournage, on peut le voir conseiller les acteurs sur leur interprétation, ou donner des conseils aux cameramen pour bien se positionner. Son vocabulaire doit être spécifique car il s’adresse aux costumiers, à l’ingénieur son, au directeur photo… Il doit aussi rendre des comptes aux producteurs, car il y a un budget à surveiller et un délai à respecter tout au long du processus. Il choisit précieusement le matériel et fait un repérage des lieux de tournage, ceci en amont du tournage. Enfin il collabore avec les monteurs une fois le film achevé.
Le réalisateur ne chôme pas. Pour le devenir, il faut avant tout persévérer. La coordination d’un tournage est éprouvante. Sans compter qu’il faut savoir gérer les imprévus ( départ d’un acteur, dépassement du budget, accident). Et oui! Quand vous regardez un film d’1h30, imaginez-vous bien qu’il lui a fallu plusieurs mois de travail pour réussir! Ses connaissances artistiques et techniques doivent être les meilleures. Chaque plan, scène, doit être millimétrée. Il doit réussir à imposer sa vision des choses.
Pour exercer ce métier, il faut avant tout de l’expérience. Cela s’acquiert durant les tournages en étant, par exemple, assistant réalisateur.
Mais des formations permettent l’apprentissage de la profession. Dans le lot on peut citer :
L’ESRA : École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle
L’ESEC : École Supérieure d’Études Cinématographiques
L’ENSAV: Ecole nationale supérieure de l’audiovisuel
C’est le scénariste qui va rendre le film percutant. Personnage, dialogue, histoire, les idées sorties de son imagination prennent vie à l’écran. Si le cinéma marche autant, c’est un peu grâce à lui. Il commence déjà par écrire une première trame de l’histoire. Cela va lui permettre de rédiger les grandes lignes de son scénario. Une fois qu’elle est validée, il travaille alors sur une version plus détaillée qui comprend des indications techniques nécessaires au bon déroulement du tournage. On peut y trouver la description des scènes, le décor, l’environnement extérieur…
Le scénariste collabore étroitement avec le réalisateur et producteur pour vérifier si l’histoire est toujours cohérente et digne d’intérêt. À partir de ce travail un storyboard sera réalisé pour mettre au clair les idées de tout le monde.
Pour réussir en tant que scénariste, il est nécessaire d’avoir une très bonne imagination. Bien sûr il faut savoir transmettre ses idées sur papier et pouvoir convaincre des professionnels du cinéma de la pertinence de l’histoire. Ce métier nécessite de faire preuve d’une imagination sans faille. Le scénariste peut se former via des études avec le CLCF ( Conservatoire libre du cinéma Français) ou la formation du CEEA ( Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle).
Un acteur est la personne qui va entrer dans la peau d’un personnage et le représenter à la perfection. C’est d’ailleurs la difficulté du métier. Il faut savoir s’adapter à n’importe quel rôle : meurtrier, comique, vicieux, gentil… Il doit représenter toutes les formes d’émotions et réussir à les transmettre aux spectateurs. Cela demande un long travail sur soi-même, et beaucoup d’exigences sur la qualité de l’interprétation.
Pour devenir acteur il n’y a pas de parcours type. Toutefois, vous vous donnez de meilleures chances si vous intégrez une école de théâtre. Mais pour espérer décrocher un rôle important, il faut postuler à de nombreux castings et passer par des seconds rôles avant d’espérer être dans les meilleurs. Il ne faut pas s’imaginer être dans un film gros budget sans gros efforts. Comme énormément de professionnels du cinéma, l’acteur est rémunéré au cachet.
Le travail du monteur vidéo se passe lors de la post-production. C’est grâce à lui que le film sera finalisé pour de bon. Une fois qu’il a sélectionné les meilleures prises , il découpe les différentes scènes filmées par à l’aide de logiciel spécialisé sur son ordinateur. Ces outils sont en général ceux de la suite Adobe, première pro et After Effects.
Il travaille étroitement avec le réalisateur et le producteur. Son but est de comprendre la vision artistique et le scénario de l’œuvre afin de la rendre compréhensible. Ainsi, il doit faire preuve de qualités narratives, et maîtriser à la perfection le son et l’image. Il s’agit donc d’être créatif et de se mettre à la place des spectateurs. La question à se poser est : qu’est ce que je voudrais voir si j’étais spectateur ?
Pour se former, la majorité des écoles de cinéma prés cursus dans ce domaine très spécifique. Sinon, le opposent BTS audiovisuel option montage et post-production. Mais si vous êtes débrouillard, vous pouvez devenir autodidacte, d’où l’intérêt de ce métier, nous recommandons de commencer par monter des vidéos interactives ou des vidéos gamings pour un peu plus de challenge et de compétences.
Le producteur de cinéma est la personne qui va s’engager à prendre en charge le financement d’un film, ainsi que ses aspects techniques et artistiques. Il intervient durant la rédaction du scénario. Son objectif est de s’accorder avec le scénariste sur la version finale de l’histoire.
Ensuite, le producteur sera chargé de répertorier les différentes tâches pour trouver les financements nécessaires. Plusieurs documents seront mis en place comme le plan de financement visant à noter vos différentes sources de débiteurs. Vient le moment du tournage. Son rôle vise à organiser au mieux le travail, en commençant par trouver le bon staff à l’aide du réalisateur. Bien sûr il veille au respect des délais car des jours de travail supplémentaires peuvent engendrer des problèmes d’ordres budgétaires.
Enfin il doit trouver les bonnes personnes pour gérer la post-production, comme des monteurs ou étalonneurs. Ainsi il faut de nombreuses qualités pour travailler dans la production. Celui-ci doit être convaincant, organisé, méticuleux et savoir endosser de lourdes responsabilités.
Pour ne citer que quelques exemples, les formations pour accéder au métier sont Supdeprod, un BTS Audiovisuel Option gestion de production, l’ESRA.
Son rôle : trouver les têtes d’affiches. Mais pas seulement. Les seconds rôles et les figurants ont aussi leur place à l’écran et le directeur de casting se doit de les dénicher. Bien sûr il travaille avec le réalisateur et le producteur qui lui expliquent l’histoire, les enjeux, les personnages. Il doit s’imprégner du scénario pour voir immédiatement quels acteurs tiendront la route ou non.
Il se rend régulièrement sur les plateformes de castings pour recruter les potentiels candidats. Il commence par les contacter, leur envoie des disponibilités pour des essais. Quand il contacte des artistes plus connus, il organise une rencontre par l’intermédiaire d’un agent.
Un directeur de casting est observateur et intuitif. Il doit vite comprendre la personnalité des candidats pour déterminer qui à le potentiel et le talent pour un rôle. Autre qualité : le relationnel. Un candidat n’est pas toujours à l’aise lors d’une audition. Il y a une nécessité d’instaurer un climat de confiance pour que l’interprète puisse se prêter au jeu sans encombre. Il n’y a pas de formations spécifiques pour exercer ce métier. Sauf peut-être d’avoir une expérience théâtrale afin de distinguer les bons acteurs des plus mauvais. Comme dans beaucoup de métiers du cinéma, c’est l’expérience et le réseau qui vont jouer en votre faveur.
Son travail consiste à capter le son durant les scènes de tournage du film. L’ingénieur du son doit avoir échangé avec le réalisateur sur l’ambiance sonore des différentes scènes. Ainsi, il règle son matériel en fonction. La qualité sonore doit rester audible sans grésillement ou parasites alentour. Il est aidé par un perchman qui lui va se déplacer pour prendre le son. Lors de la post-production, il finalise le réglage du volume des scènes enregistrées.
Il doit maîtriser à la perfection les techniques d’enregistrement et savoir trouver sa place sur le tournage. Autant vous dire que sans lui, le cinéma aurait bien moins d’allure.
L’ingénieur du son à, dans la plupart des cas, un niveau d’études très élevé. Il faut passer par des écoles comme la Fémis, ou l’institut 3IS. Il existe de nombreuses formations publiques et privées telles que des licence ou master. D’ailleurs ce métier ne s’exerce pas que dans l’audiovisuel.
Le cadreur a pour mission de définir les limites de champ de la caméra. Gros plan, zoom, plan moyen, il travaille bien sûr en étroite collaboration avec le réalisateur. L’image doit être stable et claire. De plus, il faut qu’il anticipe les mouvements des comédiens pour ne pas être surpris par un déplacement inattendu. Cela peut facilement rendre des scènes mal filmées.
Un cadreur doit être réactif et observateur. Comme beaucoup de professions du cinéma, il doit jouir d’une grande créativité. Même s’il a souvent des directives de la part du réalisateur, ses initiatives sont plus que bienvenues. Après tout, c’est lui qui se met à la place du spectateur bien avant la sortie d’un film.
Pour exercer le métier, il est possible de passer par un BTS Audiovisuel option métiers de l’image. Pour aller plus loin, il est possible d’aller jusqu’en Master par exemple, en obtenant à l’ENS Louis Lumière. Il peut également se former en autodidacte en utilisant un appareil photo pour débuter.
Un critique de cinéma est une personne qui exprime un avis poussé sur une œuvre cinématographique. Il possède un vocabulaire distingué et des connaissances théoriques et techniques sur son sujet. Il a pour obligation de savoir parfaitement argumenter pour satisfaire ses lecteurs. Jeu d’acteur, bande-son, décors, cohérence du scénario…Aucun détail du film ne doit lui échapper. Autant vous dire que ce métier est très pointilleux.
Même sans avoir suivi une formation 100 % axée sur le cinéma, il est possible de devenir critique. Bien qu’il faut avoir des connaissances dans le domaine de l’audiovisuel, une école de journalisme fait tout à fait l’affaire. Autrement, cette voie s’ouvre avec un master en cinéma ou des études de littérature.
L’acteur n’est pas toujours en capacité de réaliser certaines scènes comportant des risques. Celui-ci ne doit pas se blesser, ni perdre du temps à l’apprentissage de prouesses physiques. Pour épargner du temps et des risques, il y a le cascadeur.
Ce professionnel remplace le comédien lors de scènes d’action. On peut prendre pour exemple :
Les scènes de combats pieds-poings
Les duels de sabre ou d’épée
Les Acrobaties
Les chutes de hauteur et d’escaliers
Les scènes de poursuite en véhicule
Les scènes réalisées à l’aide de câbles
Le métier comporte de nombreux risques. Un bon cascadeur sait les évaluer afin de s’en préserver. Il doit faire preuve d’une très bonne condition physique.
Pour devenir cascadeur, il est conseillé d’avoir des prérequis technique dans des domaines tels que la gymnastique, les arts martiaux, ou l’escrime. Il existe des centres de formation tels que Campus Univers Cascades ou Action Training pro. En tout cas si vous voulez mélangez le sport et le cinéma, c’est le métier parfait. Qui n’aime pas un peu d’action dans les films?
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